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Schwerpunkt Mai-Session des Grossen Rats

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Ein Gastbeitrag von Emilie Teixeira

Das Wallis ist der Kanton mit dem höchsten Erdbebenrisiko. Im Gegensatz zu anderen Naturgefahren kann man bei Erdbeben keine Vorhersagen machen, weder über den Tag, den Ort noch über die Stärke. Einzige wissenschaftliche Gewissheit: Im Wallis treten Erdbeben mit einer Stärke von mehr als 6 auf der Richterskala etwa alle 100 Jahre auf. Und das letzte war 1946. In den kommenden Jahren wird das Wallis von einem schweren Erdbeben betroffen sein.

Wenn man Erdbeben nicht vorhersagen kann, wie kann man dann die Walliser Bevölkerung schützen? Es sind nicht die Erdbeben, die töten – es sind die Gebäude, die töten, wenn sie umstürzen.

Die wichtigste Präventionsmassnahme ist daher die Anpassung der Gebäude an die Erdbebennormen.

Die Einhaltung der Erdbebennormen ist für jeden Neubau oder Umbau eines bestehenden Gebäudes obligatorisch. Seit 2004 kontrolliert der Kanton Wallis die Einhaltung dieser Normen bei der Baueingabe (gemäss Baugesetz).

Und was ist mit den Gebäuden, die vor 2004 gebaut wurde? Das ist die Achillesferse des Walliser Immobilienmarktes. Keine Möglichkeit, dies ohne eine individuelle Analyse jedes einzelnen Gebäudes herauszufinden.

Die Eigentümer – Privatpersonen, Gemeinden und der Kanton – sind für ihre eigenen Gebäude verantwortlich. Während der Kanton sagt, er habe seine Gebäude, insbesondere die Schulen, analysiert und behandelt, haben wir keinen Überblick über die Gemeinden.

Sind diese ausreichend über die Situation informiert – wie viel Zeit die Schritte für eine Anpassung an die Normen in Anspruch nehmen, wie man dabei vorgeht, aber vor allem über die drohende Gefahr und ihre Verantwortung in dieser Frage?

Wir haben das Glück, ein Milizsystem zu haben, an dem ich sehr hänge. Da ich acht Jahre lang in einer Gemeindeexekutive gesessen habe, kenne ich die Realität vor Ort. Man muss viele Dossiers verwalten, den Hintergrund von Situationen verstehen, Notfälle bewältigen – und das alles oft mit wenig finanziellen Mitteln und/oder ohne technische Unterstützung. Möglicherweise wechselt vier Jahre später der Verantwortliche für das Ressort der öffentlichen Gebäude und die Gemeinde erneuert einen Teil ihrer Exekutive.

Der Kanton hingegen hat spezialisierte Dienste, Fachleute wie Geologen, Ingenieure oder Architekten. Er beteiligt sich an grenzüberschreitenden Projekten im Zusammenhang mit Erdbeben und hat Ansprechpartner in den Schweizer Hochschulen.

Ohne etwas vorzuschreiben und unter Wahrung der kommunalen Autonomie hat der Kanton eine wichtige Rolle bei der Sensibilisierung und Information zu spielen.

Dies fordern meine Kollegen Eric Lattion (Die Mitte), Maude Kessi-Praz (Grüne) und ich mit unserem Postulat „Förderung und Unterstützung der Erdbebensicherheit kommunaler Gebäude“.

„Fördern und unterstützen“, das sind weit gefasste Begriffe, die dem Staatsrat viele Möglichkeiten lassen, Initiativen vorzuschlagen.

Warum zum Beispiel nicht eine Konferenz im Pädagogischen Zentrum für Erdbebenprävention, das derzeit in den Campus Energypolis umzieht, organisieren, die den Gemeindeexekutiven gewidmet ist? Oder eine Broschüre erstellen, die das Risiko, die möglichen Schritte, eine Erinnerung an das Gesetz, die Verantwortlichkeiten und die bestehenden Subventionen (insbesondere für Schulgebäude) erklärt? Dabei sollte beispielsweise auch der Nutzen einer energetischen Renovierung der Gebäude zusammen mit der Anpassung an seismische Standards erläutert werden.

Die Zeit drängt.

Beim nächsten grösseren Erdbeben im Wallis wäre jedes öffentliche Gebäude, das einstürzt, zu viel. Ich spreche nicht von materiellen Schäden, sondern von Menschenleben.

Unsere Sorge gilt nicht den materiellen Schäden, sondern den Menschenleben: Wir können nicht sagen, dass wir nichts über das Erdbebenrisiko wussten. Wir wissen es seit 75 Jahren.

Wir können nicht sagen, dass wir Wichtigeres zu tun hatten, als die Menschen in diesem Kanton zu schützen, zumindest im Rahmen unserer Verantwortung und unserer Möglichkeiten.

Jedes verlorene Leben wird eines zu viel sein. Und das wird keine Erdbebenversicherung zurückbringen.


Emilie Teixeira ist Grossratssuppleantin (PS/GC) im Grossen Rat.
Der Text des Postulats im Wortlaut: https://parlement.vs.ch/app/de/search/document/173590


Prenons enfin le risque sismique au sérieux !

Le Valais est le canton le plus à risque en ce qui concerne les tremblements de terre. Contrairement aux autres dangers naturels, on ne peut faire aucune prédiction sur les séismes, ni le jour, ni l’emplacement, ni la puissance. Seule certitude scientifique : en Valais les séismes de plus de 6 sur l’échelle de Richter surviennent chaque 100 ans environ. Et le dernier, c’était en 1946. Un séisme majeur touchera le Valais dans les années à venir.

Si l’on ne peut pas prévoir les séismes, comment protéger la population valaisanne ? Les séismes ne tuent pas, ce sont les bâtiments qui le font en tombant.

La mesure de prévention la plus importante est la mise aux normes parasismiques des constructions.

Le respect des normes parasismiques et obligatoire pour toute nouvelle construction de bâtiment ou pour la transformation de l’existant. Depuis 2004, le canton du Valais contrôle l’application de ces normes au moment des mises à l’enquête (loi sur les constructions).

Et pour ce qui a été fait avant 2004 ? C’est le talon d’Achille de l’immobilier valaisan. Aucun moyen de savoir ce qu’il en est sans une analyse individuelle de chaque bâtiment.

Les propriétaires, privés, communes et canton, sont responsables de leurs propres bâtiments. Si le canton dit avoir analysé et traité ses bâtiments, notamment les écoles, nous n’avons pas de vue d’ensemble pour les communes.

Ces dernières sont-elles suffisamment au fait de la situation, du temps que prennent les démarches pour une mise aux normes, de la manière de procéder, mais surtout de l’imminence du danger et de leur responsabilité sur cette question des séismes ?

Nous avons la chance d’avoir un système de milice, auquel je suis très attachée. Pour avoir siégé 8 ans dans un exécutif communal, je sais la réalité du terrain. Il faut gérer beaucoup de dossiers, comprendre l’historique des situations, gérer les urgences, le tout avec souvent peu de moyens financiers et/ou sans soutien technique. Potentiellement, 4 ans plus tard, le dicastère des bâtiments publics change de responsable et la commune renouvelle une partie de son exécutif.

Le canton, lui, a des services spécialisés, des professionnels comme des géologues, ingénieurs, ou architectes. Il participe à des projets transfrontaliers en lien avec le sismique et a des interlocuteurs dans les Hautes écoles de suisse.

Sans rien imposer, et dans le respect de l’autonomie communale, le canton a un rôle important de sensibilisation et d’information à jouer.

C’est ce que mes collègues, Eric Lattion, Le Centre, Maude Kessi-Praz, Les Verts, et moi-même demandons avec notre postulat „Encourager et soutenir le renforcement parasismique des bâtiments communaux“.

« Encourager et soutenir », ce sont des termes larges, qui laissent beaucoup de possibilités au Conseil d’Etat pour proposer des initiatives.

Pourquoi ne pas organiser une conférence au Centre pédagogique de prévention des séismes, qui déménage actuellement sur le Campus Energypolis, dédiée aux exécutifs communaux, par exemple ? ou créer une brochure explicative du risque, des démarches possibles, un rappel de la loi, des responsabilités, des subventions existantes (pour les bâtiments scolaires notamment) ? Le tout en expliquant l’intérêt d’une rénovation énergétique des bâtiments en même temps que la mise aux normes sismiques par exemple.

Le temps presse.

Lors du prochain séisme d’importance en Valais, le moindre bâtiment public qui s’écroulerait serait de trop. Je ne parle pas des dégâts matériaux, mais bien de vies humaines.

Notre préoccupation ce ne sont pas les dégâts matériaux mais bien les vies humaines : nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas pour le risque sismique. Cela fait 75 nas que nous savons.

Nous ne pourrons pas dire que nous avions plus important à faire que de protéger les habitants de ce canton, au moins dans la limite de nos responsabilités et de nos possibilités.

La moindre vie perdue sera de trop. Et cela, aucune assurance tremblement de terre ne la ramènera.


Emilie Teixeira est députée (PS/GC) au Grand Conseil.
Le texte du postulat: https://parlement.vs.ch/app/fr/search/document/173590


 

SW
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