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Krise der Weinwirtschaft

Krise der Weinwirtschaft

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Ein Gastbeitrag von Emmanuel Chassot

Bereits vor der Katastrophe durch den Faschen Mehltau im letzten Jahr erlebten die Traubenproduzenten im Wallis mehrere schwierige Jahre. So deckten die Erträge der Ernte 2020 die Kosten nicht, weil gewisse Ankäufer die Richtpreise des BWW nicht respektierten. Aus diesem Grund entschied eine gute Zahl von haupt- und nebenberuflichen Traubenproduzenten, den Betrieb einzustellen.

Eine Restrukturierung der Traubenproduktion ist notwendig, um das Überleben der verbleibenden Betriebe zu sichern, die Aufgabe der Rebberge zu verhindern und unser weinkulturelles Erbe zu erhalten. Aus diesem Grund haben wir im Februar 2021 ein dringliches Postulat eingereicht.

Die Dringlichkeit war vom Büro des Grossen Rats abgelehnt worden, weil eine Restrukturierung nicht im Eilverfahren erfolgen könne, auch wenn die Notwendigkeit dafür erwiesen war und es immer noch ist.

Die Situation im Walliser Weinbau ist seit einiger Zeit schwierig und die COVID-Pandemie hat diese Situation nochmals deutlich verschlechtert.

Infolge des Versammlungs- und Demonstrationsverbots und der Schliessung von Cafés und Restaurants waren die Weinverkäufe auf einem Tiefpunkt angelangt – auch wenn unsere Weine manchmal zu Tiefstpreisen auf die Märkte geworfen wurden, um die Lagerbestände zu reduzieren.

Zwar wurden einige Hilfen für die Einkellerungsbetriebe bereitgestellt, doch die Traubenproduzenten mussten mit Verlust produzieren. Aufgrund des schwierigen Weinabsatzes wurden viele Kilogramm Lesegut nicht zum BWW-Richtpreis bezahlt – und manchmal sogar deutlich darunter. Dies führte dazu, dass die Produktionskosten nicht durch die Einnahmen aus der Weinlese gedeckt wurden.

Die Traubenerzeuger hatten keinen Anspruch auf pandemiebedingte Beihilfen, finden sich aber mit deutlichen Ertragseinbussen konfrontiert. Vor der massiven Aufgabe von Rebflächen, die bereit begonnen hat, und dem Niedergang unseres Weinkulturerbes, fordern wir den Staatsrat in einem Postulat auf, Massnahmen zu ergreifen und eine tragfähige Strategie für die Traubenproduzenten zu entwickeln, um unsere Weinwirtschaft und deren berufliche Attraktivität für den Berufsnachwuchs zu erhalten

Der Staatsrat hat in den letzen beiden durch die Pandemie geprägten Jahren Massnahmen zur Unterstützung der Weinwirtschaft ergriffen und der Grosse Rat bewilligte einen zusätzlichen Kredit von 14 Millionen Franken zu Gunsten der Traubenerzeuger, welche von den aussergewöhnlichen Wetterereignissen im Jahr 2021 betroffen waren. Doch auch diese ausserordentliche Unterstützung wird die Einkommensverluste der Winzer nicht ausgleichen, da gemäss der Dienststelle für Landwirtschaft 100 Millionen Franken fehlen, um alleine die Produktionskosten des Jahres 2021 zu decken, wobei die Verluste bereits seit 2015 chronisch sind.

Wir stellen fest, dass zwischen dem Zeitpunkt der Einreichung dieses Postulats und dem heutigen Tag einige strukturelle und organisatorische Änderungen im Weinbauamt stattgefunden haben, die eine fruchtbare Zusammenarbeit mit dem Berufsstand und dem Branchenverband ermöglichen. Wir begrüssen die seither stattfindende regelmässige direkte Unterstützung der Berufstätigen an der Front, sowie die Pflanzenschutz-Instruktionen des Amts.

Die grossen Strukturverbesserungsprojekte, die der Kanton in die Wege leitet, werden erst mittel- bis langfristig Wirkung entfalten. Diese machen keinen Sinn, ausser die Traubenproduktion würde bereits heute wieder rentabel.


Emmanuel Chassot ist Grossrat der Mitte und Unternehmer (Cave la Vignolle). Zusammen mit seinem Parteikollegen/-Kolleginnen Fabien Schafeitel, Alexia Héritier und Marcel Bayard hat er das Postulat 2021.02.068 eingereicht, das am 8. Juni im Grossen Rat behandelt wird.

Den Text des Postulats lesen Sie hier: https://parlement.vs.ch/app/de/search/document/152563 

Die Antwort des Staatsrats finden Sie hier: https://parlement.vs.ch/app/de/search/document/178498 


Agir pour une production de raisin viable

Ce postulat avait été déposé en urgence en février 2021, suite à plusieurs années très difficiles pour les producteurs de raisins, qui, après réception des décomptes de vendange 2020, se sont retrouvés à ne pas pouvoir couvrir leurs frais de production.

Les décomptes de certains acheteurs de vendanges ne respectant pas les prix indicatifs de l’IVV. Face à ce constat, nombre d’exploitants professionnels ou accessoires ont décidé de cesser l’exploitation des vignes.

Une restructuration de la production de raisin est nécessaire pour préserver les exploitants ayant résisté et évité l’abandon de vignes et la détérioration de notre patrimoine viticole.

L’urgence avait été refusée par le bureau du Grand Conseil car une restructuration de la branche ne pouvait pas se faire en urgence, même si la nécessité était et est encore aujourd’hui avérée.

La situation viti-vinicole valaisanne est difficile depuis un certain temps, la pandémie due au COVID a fortement empiré cette situation.

Suite à l’interdiction de rassemblement et de manifestation, ainsi que la fermeture des cafés-restaurants, les ventes de vins étaient au plus bas, même si nos vins étaient parfois bradés sur les marchés afin de diminuer les stocks. Si quelques aides ont été mises en place pour les entreprises d’encavage, les producteurs de raisin se retrouvent à devoir produire à perte. En effet, justifié par des ventes de vins difficiles, nombre de kg de vendanges n’ont pas été payés au prix indicatif de l’IVV, voir nettement en dessous. De ce fait, les charges de production ne sont pas couvertes par le revenu de la vendange.

Les producteurs de raisins n’ont eu droit à aucune aide liée à la pandémie, mais se retrouvent avec des baisses notables de leur revenu. Avant l’abandon massif de surfaces, qui a déjà débuté, la détérioration de notre patrimoine viticole, le postulat demandait au Conseil d’Etat de mettre en place des mesures et d’établir une stratégie viable pour les producteurs de raisins afin de préserver notre économie viti-vinicole et de maintenir l’attractivité professionnelle pour nos jeunes.

Si le Conseil d’Etat a pris des mesures durant les deux dernières années marquées par la pandémie afin de soutenir la branche vitivinicole et le Grand Conseil a accordé un crédit supplémentaire de 14 millions de francs pour soutenir les producteurs de raisins impactés par les évènements météorologiques extraordinaires survenus en 2021. Cette aide exceptionnelle ne compensera pas le manque à gagner des vignerons puisque, selon le Service de l’agriculture, il manque plus de 100 millions pour couvrir les frais de production 2021 uniquement, alors que les pertes sont régulières depuis 2015.

Nous relevons qu’entre le dépôt de ce postulat et ce jour, quelques changements structurels et organisationnels au sein de l’Office de la viticulture ont permis une collaboration fructueuse avec la profession et l’interprofession. Dès ce moment, nous saluons le soutien direct régulier de cet Office aux professionnels sur le terrain ainsi que par l’intermédiaire des nouveaux communiqués phytosanitaires.

Les grands projets d’améliorations structurelles mis en place par le canton n’auront d’effet que sur le moyen ou long terme. Ces derniers n’ont pas sens, sans que la production de raisin soit aujourd’hui viable.


Emmanuel Chassot est député (Le Centre) et entrepreneur (Cave la Vignolle). Avec son/ses collègue de parti Fabien Schafeitel, Alexia Héritier et Marcel Bayard, il a déposé le postulat 2021.02.068 qui sera traité le 8 juin au Grand Conseil.

Le texte du postulat : https://parlement.vs.ch/app/fr/search/document/152563

La réponse du Conseil d’Etat ici : https://parlement.vs.ch/app/fr/search/document/178498 


 

SW
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