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Schwerpunkt Mai-Session des Großen Rates

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Ein Beitrag von Aurélie Pont und Melissa Cavallo

Kürzlich haben wir den Walliser Staatsrat über die Situation von Personen mit einer L-Bewilligung, d. h. einer Kurzaufenthaltsbewilligung, befragt. Diese sind Ausländerinnen und Ausländer, die sich zu einem bestimmten Zweck in der Schweiz aufhalten, häufig in Verbindung mit der Ausübung einer Erwerbstätigkeit. Sie arbeiten hauptsächlich in der Landwirtschaft, im Baugewerbe, in der Gastronomie und in Berufen, die mit dem Tourismus zusammenhängen. Trotz ihrer Bezeichnung verfehlt diese Bewilligung manchmal ihr Ziel, indem sie die Zahl der Kurzaufenthalte vervielfacht und eine Bevölkerung schafft, die man als „Langzeit-Temporäre“ bezeichnen könnte.

In unserer Interpellation machten wir uns Sorgen über die negativen Auswirkungen, die diese Art von Aufenthaltsbewilligung auf die Personen haben kann, die sie besitzen. Obwohl sich Personen mit einer L-Bewilligung in der Schweiz aufhalten, hier arbeiten, Steuern zahlen und in die Sozialversicherungen einzahlen, haben sie im Falle eines Arbeitsplatzverlustes nicht die gleichen Rechte. Außerdem werden ihre in der Schweiz verbrachten Jahre nicht auf die Aufenthaltsdauer angerechnet, die für die Beantragung der Schweizer Staatsbürgerschaft erforderlich ist. Daher sind Personen mit einer L-Bewilligung einem zusätzlichen Druck ausgesetzt, der sich noch verstärkt, wenn sie sich mehrere Jahre in der Schweiz aufhalten. Im Laufe der Jahre integrieren sie sich beruflich und sozial. Kurz gesagt, sie beginnen, sich ein Leben in der Schweiz aufzubauen, trotz unklarer Zukunftsperspektiven und einer Arbeitserlaubnis, die nur durch einen befristeten Vertrag nach dem anderen verlängert wird.

Unsere Interpellation beim Staatsrat hatte zum Ziel, einen Überblick über die aktuelle Situation zu erhalten und den Walliser Handlungsspielraum bei der Erteilung von L-Bewilligungen zu verstehen. Daraufhin wurde uns geantwortet, dass die Dienststelle für Bevölkerung und Migration keinen Handlungsspielraum habe und das Bundesrecht anwende.

Dennoch stand der Kanton Wallis im Jahr 2020 laut den Daten des Bundesamtes für Statistik an der Spitze der Kantone, die am meisten L-Bewilligungen ausstellten, gefolgt von den Kantonen Zürich und Graubünden. Somit sticht unser Kanton, der nur 4 % der Schweizer Bevölkerung repräsentiert, bei der Erteilung von Kurzaufenthaltsbewilligungen hervor. Es scheint daher legitim, sich zu fragen, ob diese Zahlen nicht einen Mangel an politischem Willen widerspiegeln, Personen zu stabilisieren, die sich dennoch für das Wohl unseres Kantons einsetzen, manchmal seit vielen Jahren.


Aurélie Pont (SP/GC) und Melissa Cavallo (SP/GC) sind Suppleantinnen im Grossen Rat.
Hier der Text ihrer Interpellation: https://parlement.vs.ch/app/de/search/document/173658
Die Antwort des Staatsrats finden Sie hier: https://parlement.vs.ch/app/de/search/document/177079

(Übersetzung: Remo Maßat)

La situation des personnes bénéficiant d’un permis L en Valais

Une contribution de Aurélie Pont et Melissa Cavallo

Dernièrement, nous avons questionné le Conseil d’État valaisan sur la situation des personnes détentrices d’un permis L, à savoir une autorisation de courte durée. Ces dernières sont des étrangers et étrangères séjournant en Suisse dans un but précis, souvent en lien avec l’exercice d’une activité lucrative. Elles travaillent principalement dans les secteurs de l’agriculture, la construction, la restauration et les professions en lien avec le tourisme. Malgré son appellation, cette autorisation rate parfois sa cible en multipliant les courts séjours et en créant une population que l’on pourrait qualifier de « temporaires de longue durée ».

Dans notre interpellation, nous nous inquiétions des retombées négatives que peut avoir ce genre d’autorisation de séjour sur les personnes qui en sont détentrices. Bien que les personnes au bénéfice d’un permis L résident en Suisse, y travaillent, paient des impôts et cotisent aux assurances sociales, elles ne bénéficient pas des mêmes droits en cas de perte d’emploi. Par ailleurs, leurs années passées en Suisse ne sont pas comptabilisées dans la durée de séjour requise pour demander la nationalité suisse. Ainsi, les personnes titulaires d’un permis L sont soumises à une pression supplémentaire qui s’accentue d’autant plus lorsqu’elles résident pendant plusieurs années en Suisse. En effet, à mesure que les années passent, elles s’intègrent au niveau professionnel et sociale. En somme, elles commencent à faire leur vie en Suisse malgré des perspectives d’avenir floues et un permis de travail renouvelé au gré des contrats à durée déterminée signés les uns après les autres.

Notre interpellation auprès Conseil d’État avait pour objectif d’avoir une vision de la situation actuelle et de comprendre la marge de manœuvre valaisanne en termes d’octroi de permis L. Ce à quoi on nous a répondu que le service de la population et des migrations n’avait pas de marge de manœuvre et appliquait le droit fédéral.

Pourtant, en 2020, selon les données de l’Office fédéral de la statistique, le canton du Valais se plaçait en tête des cantons délivrant le plus de permis L, suivi par les cantons de Zurich et des Grisons. Ainsi, représentant seulement 4% de la population suisse, notre canton se démarque en matière d’octroi d’autorisation de séjour de courte durée. Il paraît donc légitime de se demander si ces chiffres ne traduisent pas un manque de volonté politique à stabiliser des personnes qui pourtant œuvrent pour le bien de notre canton, parfois depuis de longues années.


Aurélie Pont (PS/GC) et Melissa Cavallo (PS/GC) sont députées suppléantes au Grand Conseil.
Voici le texte de leur interpellation: https://parlement.vs.ch/app/fr/search/document/173658
La réponse du Conseil d’Etat se trouve ici: https://parlement.vs.ch/app/fr/search/document/177079


 

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